Témoignage de
John REICHENBACH 

 

Première
rencontre 
1984

En tant que rédacteur à Radio France Alsace
et France 3 Alsace, John a côtoyé Eric au quotidien durant près d’une décennie.



Dernière
rencontre
2000

 

Rédacteur en chef adjoint à France 3 Alsace

Rédacteur à Radio France Alsace et à France 3 Alsace
Correspondant Grand Est à Europe 1 durant dix ans

 

C’est un réel plaisir de pouvoir évoquer Eric que j’ai croisé pour la première fois en 1984 dans les locaux de Radio France Alsace (qui, jusqu’en 1991, émettait encore de la place de Bordeaux, dans le même bâtiment que FR3 Alsace où j’étais également rédacteur).

Sans être des amis intimes, Eric et moi étions proches au quotidien. Nous nous rencontrions dans les locaux de la radio et de la télé, et dès le début je l’ai trouvé très sympathique. Au fur et à mesure cette impression s’est confirmée et plus le temps passait, plus mon admiration se renforçait !

Au départ, je devais être à ses yeux « le p’tit jeune » qui démarre (j’avais alors vingt-cinq ans... et lui une vingtaine d'années de plus) mais il s’est toujours montré aimable, plaisant et patient à mon égard. Je pouvais en prendre de la graine ! Dans sa façon d’être, dans ses capacités et références professionnelles, c’était un modèle à suivre !

Ce qui est génial avec lui, c’est qu’on a l’impression qu’il est encore là ! Il a toujours été si chaleureux, gentil, bienveillant, à l’écoute.

Il s’entendait d’ailleurs bien avec Jean-Marie BOEHM et Michèle BUR, disparus eux aussi trop vite, trop jeunes, et qui partageaient avec lui les mêmes qualités humaines.

Eric, c’était un fou de travail, passionné par ce qu’il faisait ! Un être brillant, tant par son intelligence que par sa capacité d’improviser et sa mémoire incroyable !

Il n’avait pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil et c’était un atout certain !

Présent sur les terrains de sport tous les week-ends, il était aussi en tournage et montage dans la semaine. Il enchaînait tout avec facilité. Ses reportages passaient très bien. Et ses interventions sur le plateau étaient remarquées ! Ses émissions étaient suivies avec intérêt. Il avait une vivacité d’esprit et une présence atypique.

Il avait du charisme et l’aptitude à travailler à la télévision nationale, mais il était trop attaché à sa région, l’Alsace, qu’il défendait bec et ongles; de plus il restait encore très lié à l’Education Nationale.

Tant mieux pour ses nombreux auditeurs et téléspectateurs !

Eric, c’est LE journaliste populaire ! Il était si proche des gens. Et dans le monde associatif, sportif, il était connu comme le loup blanc !

J’ai l’impression qu’il savourait le fait d’être connu et apprécié ; tout en restant humble et simple, il aimait qu’on lui témoigne de la reconnaissance.

Il ne se cachait pas, il était fait pour être vu à la TV. Moi par exemple, j’ai toujours préféré le côté incognito de la radio ; et à la TV, je ne suis guère attiré par les plateaux ! Eric, si. Et il aurait pu tout présenter !

Après 1993, j’ai été correspondant Grand Est pour Europe 1, tout en restant basé à Strasbourg. Mais je voyais Eric moins souvent. Mon collègue actuel, Francis BAERST, le croisait alors à la Radio et à la TV.

Cependant, un jour j’avais rencontré Eric et lui avais demandé de m’appeler, je ne sais plus à quel sujet ;  et au moment où je voulais lui donner mes coordonnées, il m’a annoncé sans hésiter tous les chiffres de mon numéro de téléphone… en me demandant si c’était bien exact ! Oui. Epatant ! Une mémoire hors norme pour tout !

Et je tiens quand même à souligner que malgré ses week-ends chargés en reportages, montages et émissions, Eric est venu un samedi soir me faire honneur de sa présence à Wiwersheim dans le Kochersberg en 1994 ! Quelle belle surprise pour mon mariage qui avait lieu ce jour-là ! J’en ai été très touché ! D’autant que je ne me sentais pas comme l’ami proche tel que le fut Raymond DOMENECH qu’il évoquait souvent.

Quand je suis revenu travailler dans les locaux de France 3 Alsace, c’était en 2001… Et malheureusement, Eric ne pouvait plus être des nôtres !

Il est parti en 2000, mais très curieusement il reste encore si vivant en moi, en d’autres aussi. C’est comme s’il était encore parmi nous !

D’ailleurs si aujourd’hui je le croisais dans les couloirs de France 3, je n’en serais même pas surpris ! Je le saluerais avec un grand sourire et irais échanger tout naturellement quelques mots avec lui…

ITV du 6 mars 2013

 

COPYRIGHT
© JR - EMH - netcomete.com

Contact

Retour haut de page

Retour accueil site ERIC SOLD

2013